Nous avons préféré pour cet ouvrage utiliser un vocabulaire plus explicite, que nous avons soigneusement choisi avec l’aide d’une psychologue et psychothérapeute, pour décrire au plus juste l’évolution que connaît par moments notre type de personnalité.
À titre d’exemple, « obsession cognitive » et « mécanisme de progression » remplacent « fixation » et « idée supérieure », quand « distorsion émotionnelle » et « restructuration émotionnelle » remplacent « passion » et « vertu ».
Nous avons néanmoins conservé les termes originaux entre parenthèses, pour ne pas désorienter les lecteurs déjà initiés à ce modèle…
Un diplôme de maîtrise pour chaque ennéatype
Le modèle de l’ennéagramme décrit neuf types de personnalités, désignés généralement par les chiffres de Un à Neuf. Tous les types se valent, mais chacun a sa vision du monde, et présente des caractéristiques qui lui sont propres.
Dans la plupart des ouvrages sur le sujet, les ennéatypes sont désignés par un qualificatif, qui quelquefois varie. Ce peut être, par exemple, « le réformateur » ou « le perfectionniste » pour le type Un, « le romantique » ou « l’individualiste » pour le type Quatre, etc.
Si ces qualificatifs favorisent indéniablement la mémorisation, ils peuvent prêter à confusion ou à mauvaise interprétation, car chacun a son propre ressenti face à eux.
Nous avons fait le choix, dans cet ouvrage, de désigner systématiquement les ennéatypes par leur chiffre. Mais pour faciliter la mémorisation, nous avons décerné à chacun un « diplôme de maîtrise » dans un domaine dans lequel ils excellent particulièrement. Et ce nom explicite est utilisé comme titre dans le chapitre dédié à chaque ennéatype.